Les grands groupes pétroliers et gaziers mondiaux, en
prévision de la pénurie de pétrole (10 à 30 ans
suivant les estimations) étudient la valorisation du
gaz naturel encore peu exploité. Ces grands groupe étudient la transformation
catalytique du méthane du gaz naturel en méthanol ou même
en hydrocarbures légers qui servirait de combustible
liquide plus facile à utiliser que du méthane gazeux
comprimé.
Ce méthanol servirait de combustible dans des moteurs
à explosion pour des voitures, soit dans des piles à
combustible, pour aussi propulser des voitures électriques
et pour des usages divers comme de batteries de matériels
électroniques : exemple celles de téléphones
portables.
Autre utilisation importante: le stockage liquide à pression et température normale,
qui remplacerait le gaz naturel liquéfié
(GNL).
Le GNL a 600 fois moins de volume que le Gaz de ville mais pour
cela doit être refroidi et stocké à –161°C.
Ce qui nécessite des réservoirs spéciaux.
Cette transformation par oxydation directe du méthane en un liquide
facilement transportable, tel que le méthanol suscite un grand intérêt expérimental et théorique, dû à
son importance comme processus industriel et important
débouché économique.
Bien qu'aucun procédé direct et efficace de conversion
de méthane-méthanol n'ait été encore développé,
des avances significatives ont été faits en utilisant
des catalyseurs à base de fer.
Certaines expériences
de laboratoire produirait même de l'octane,
principal constituant de l'essence automobile. Sans
tenir compte des problèmes de rendements et de coûts
de transformation, on arriverait ainsi à produire
expérimentalement de l'essence à partir de végétaux.
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